Ce soir a eu lieu la première rencontre en présentiel du programme "Un cafè amb Les Elegides", un espace de dialogue et d’échange entre des femmes élues de Majorque et de Bolivie, dans le cadre du programme **Les Elegides**, impulsé par le Fons Mallorquí de Cooperació.
Il s’agissait du premier échange en personne de l’année, après plusieurs rencontres virtuelles antérieures telles que des formations conjointes et des ateliers d’échange de connaissances entre élues du Nord et du Sud Global.
Une dizaine de femmes élues de l’échelon municipal à Majorque, représentant différentes formations politiques, ont participé à la rencontre, ainsi que Leidy Gumán** (municipalité de Minero) et Yusara Melena (municipalité de Cobija), deux conseillères municipales boliviennes actuellement en visite institutionnelle sur l’île.
Au cours de cette réunion, les participantes ont partagé leurs expériences et réflexions sur les difficultés communes rencontrées par les femmes en politique, en mettant l’accent sur les différentes formes de violence fondée sur le genre — qu’elles soient symboliques, institutionnelles ou physiques. D’autres sujets essentiels ont également été abordés, notamment la nécessité de créer des réseaux de soutien et de soins mutuels entre femmes dans la sphère politique, ainsi que les défis liés à la conciliation entre vie politique et responsabilités familiales, qui continuent bien souvent de reposer sur les femmes, en particulier dans des contextes traditionnellement machistes.
La session a également accueilli l’équipe technique du Fons Mallorquí, responsable du programme Les Elegides, qui a présenté le rapport d’activités des trois premières années du projet. La réunion a aussi permis d’esquisser les premières lignes de la deuxième Rencontre des Femmes Élues de Majorque, prévue pour le mois de novembre, avec l’objectif de continuer à renforcer le rôle des femmes dans la politique locale.
Un des points forts de la rencontre a été la diversité des participantes, tant sur le plan politique que géographique, ce qui a enrichi considérablement le débat et témoigné d’une volonté partagée de construire des espaces décisionnels plus justes et inclusifs.